Étiquetage COV, la terre cuite veut aller plus loin
Depuis le 1er janvier 2012, l’étiquetage de certains produits de construction et de décoration est obligatoire afin d’informer le consommateur sur le degré d’émission de COV (Composés Organiques Volatils) des matériaux dans le cadre de la lutte contre les pollutions de l’air intérieur. Les professionnels de la filière terre cuite et notamment les fabricants de briques de structure ont fait le choix d’aller encore plus loin avec un étiquetage sur l’absence de moisissure.
Alors que nous passons plus de 80 % de notre temps dans des espaces fermés, la qualité de l’air intérieur est devenue un enjeu majeur. Les COV contribuent à la dégradation de cet air intérieur. La constitution exclusivement minérale (argile) des solutions terre cuite fait qu’elles n’émettent pas de composés organiques volatils et qu’elles sont classées A+.
Cette étiquette non obligatoire est une initiative des professionnels de la filière terre cuite et indique clairement le non-développement possible des moisissures.
La FFTB s’est investie depuis plus de dix ans dans le domaine de l’hygiène et de la santé. Dès 2000, elle co-organisait avec le CSTB un colloque sur le thème “bâtiment et santé : la brique pionnière”. Plus récemment, la FFTB a coordonné la rédaction d’un livre blanc “l’Air c’est la vie : un enjeu sanitaire majeur” remis à l’Assemblée nationale en février dernier (lire ICV n°1034, page 16). Depuis octobre 2011, La FFTB a rejoint le collectif “Allergies respiratoires : grande cause nationale2012”.