Cinq questions aux exposants de Ceramitec 2015

Le salon Ceramitec a eu lieu du 20 au 23 octobre 2015 à Munich (Allemagne). Il a accueilli 617 exposants de 37 pays (contre 613 exposants en 2012), sur une surface de 40 000 m2. Nous publions plusieurs témoignages d’exposants suite à leur participation au salon.

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Avez-vous été satisfait de la qualité des visiteurs lors de cette édition 2015 ? Comment le qualifieriez-vous ?

Thierry Allanic, responsable avant-vente & marketing de Cleia : « Cette édition 2015 de Ceramitec a été exceptionnelle pour Cleia. Notre stand, point central pour favoriser les échanges, a attiré de nombreux visiteurs internationaux constitués à la fois de professionnels confirmés et d’investisseurs s’intéressant aux nouvelles technologies. Les prospects et clients ont pu constater le haut niveau de technicité et de qualité que nous proposons à travers les discussions professionnelles d’experts. Les nouveaux projets confiés en étude à Cleia témoignent de l’intérêt suscité pour nos solutions exposées durant les 4 jours de l’événement ».

Giovanni Barucco, directeur général de Bongioanni : « Vu par le prisme du producteur de machines de préparation et façonnage, qui peut fournir des lignes complexes ou des machines seules, l’afflux des visiteurs a été satisfaisant, sans doute supérieur à l’édition passée. Nous avons noté, comme c’était prévisible, une présence importante de visiteurs extra-européens, mais aussi beaucoup de clients européens. Cela nous laisse penser à une reprise prudente du marché ».

José Daems, directeur commercial de Cerinnov : « Très satisfait du nombre et de la qualité des visiteurs, très professionnels dans la définition de leurs projets et de leurs attentes en terme de solutions techniques ».

Dionisie Bulgac, commercial manager chez Latermec : « Vu l’importance de ce salon pour l’industrie de la terre cuite nous nous attendions à plus de visiteurs, mais le visitorat n’a tout de même pas été décevant ».

Josep Pain, directeur commercial d’Equipceramic : « Oui, c’est un salon très professionnel. Comme d’habitude la qualité des visiteurs a été en concordance avec nos attentes ».

Marcos Morte, CEO de Talleres Morte : « Cette édition de Ceramitec était sans aucun doute la plus internationale de toutes celles auxquelles nous avons participé, avec plus de 600 exposants et 15 000 visiteurs professionnels venus de plus de 100 pays différents. Nous tenons d’ailleurs à mentionner le grand nombre de visiteurs en provenance d’Europe centrale – d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche – qui sont venus sur notre stand, avec l’aide de notre représentant, Rehart, non seulement pour voir nos produits, mais surtout pour comprendre les raisons qui font que nos filières d’extrusion répondent parfaitement aux besoins de nos clients. Mais surtout, ce qui nous a frappés c’est l’intérêt porté à nos produits par les visiteurs en provenance d’Amérique latine : la Colombie, le Mexique, l’Argentine, le Venezuela et le Brésil, ainsi que l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, en particulier l’Arabie Saoudite. Durant le salon, Ceramitec, nous avons pu nous entretenir avec de nombreux clients. Beaucoup d’entre eux nous ont parlé de leurs problématiques, qui sont actuellement étudiées par notre équipe. Sur un marché qui est en constante évolution, notre but est de trouver de nouveaux axes de développement pour apporter des solutions adaptées à nos clients ».

Camille Maudet, chargée de communication chez Tecauma : « Tecauma était exposant pour la première fois au salon Ceramitec. Nous avons trouvé que le visitorat était très qualifié : peu de “touristes”, la grande majorité des visiteurs étaient des industriels, venus se renseigner sur les fournisseurs en vue de projets concrets. Un salon très professionnel. Et certains de nos clients français ont aussi fait le voyage pour assister au salon. À noter aussi : le public n’est pas seulement européen, mais véritablement mondial ! ».

Joan Noguera, président de Forgestal : « Oui, nous avons été très satisfaits du visitorat. Nous connaissions la majorité des clients et ils sont venus avec des intérêts concrets ».

Thierry Ouvrier-Neyret, directeur général d’Eirich : « Eirich est très satisfait de sa participation à Ceramitec 2015. De nombreux clients ont visité le stand Eirich avec de réels projets. On note une augmentation des visiteurs et du nombre de projets par rapport à 2012 ».

Paolo Pedrielli, CEO de Tecnofiliere : « Tecnofiliere a participé avec succès à la dernière édition de Ceramitec et nous sommes très satisfaits des résultats obtenus. Pour notre entreprise, Ceramitec est l’événement le plus important sur tout le secteur de la céramique et au niveau international. La qualité des visiteurs était très qualifiée, les visiteurs sont venus du monde entier, et notamment du Proche, Moyen et Extrême-Orient, ainsi que du Maghreb ».

Stephan Schmidt, directeur général de Stephan Schmidt : « Stephan Schmidt Gruppe était très satisfait tant par le nombre que la qualité des visiteurs. De nombreux contacts internationaux, pour certains complètement nouveaux, ont contribué au fait que notre présence en tant qu’exposant en valait la peine. Dans l’ensemble, nous étions plus satisfaits que lors de la dernière édition, il y a trois ans ».

Louis Éric Solano, dirigeant de Solargil : « Oui nous avons trouvé qu’il était très bon ».

Jaume Solano, directeur général de Physic :
« Lors de cette édition 2015, nous avons été très satisfaits des visites que nous avons eues sur notre stand. Nous avons été agréablement surpris du nombre de visiteurs qui était très qualifié. Ce salon a vraiment été un énorme succès et une grande réussite pour nous ».

De toutes les nouveautés ou solutions que vous avez présentées à Munich, quelle est celle qui a bénéficié du meilleur accueil de la part de vos clients ?

Stephan Schmidt : « Nos visiteurs étaient principalement intéressés par les nouvelles solutions de matières premières pour la production de sanitaires partout dans le monde et pour la production de carreaux de céramique en Europe. Dans le processus d’automatisation de la production, il est nécessaire d’adapter les matières premières aux méthodes de production modernes, c’est pourquoi chez Stephan Schmidt Gruppe, nous avons notre département de recherche et développement ».

Louis Éric Solano : « Les nouvelles pâtes céramiques et outils ».

Jaume Solano : « Deux de nos solutions ont reçu un excellent accueil : le laser Firing, un nouveau système révolutionnaire qui améliorera la fabrication de la céramique dans les prochaines années et le séchoir tunnel Physic GM, SL ».

Paolo Pedrielli : « Sur le salon, notre filière modèle CF2FC à deux sorties a bénéficié d’un très bel accueil. Cette filière réunit les bénéfices d’un système à sorties large et modulaire, projetée pour la production d’un bloc innovateur (380×240 cm). Grâce à ses caractéristiques géométriques, si on emploie des typologies de matières premières différentes et des gâchages de densité différente, on peut obtenir une isolation thermique élevée. Ces blocs présentent les mêmes propriétés d’isolation par rapport aux blocs de support et permettent de respecter les paramètres législatifs actuels, sans utiliser de matériaux isolants appliqués à l’extérieur de l’habitation, de façon à garantir une résistance mécanique conforme aux lois en vigueur, isolation et inertie thermique, rapidité et simplicité de pose. Ce qui a aussi été apprécié est la filière CF2 (80×180 cm), à 12 sorties et 6 trous, produite pour le marché de l’Amérique du Sud, ainsi que la nouvelle machine à laver modèle TF1000 Evo FC, qui avait déjà été présentée à Tecnargilla 2014, dont la gestion est complètement informatisée grâce au PLC intégré ».

Ouvrier Neyret : « Le système EcoPrep. Il permet de préparer mécaniquement des granulés à presser en économisant jusqu’à 60 % d’énergie par rapport aux méthodes traditionnelles d’atomisation ».

Joan Noguera : « Les pièces allégées qui permettent une réduction énergétique et un suivi amélioré par rapport à la courbe de cuisson, nos nettoyeurs à haute efficacité ainsi que nos supports réfractaires pour des cassettes en H et des cassettes en U avec tous les pieds sur un seul support ».

Camille Maudet : « Sur notre stand, nous avons présenté plusieurs solutions : notre coupeur numérisé de tuiles canal, notre coupeur de briques de parement, notre gamme de paquettiseurs de briques pour l’Algérie… Et nous avons présenté une solution robotisée de manutention de tuiles plates, en démonstration sur notre stand. Le robot a beaucoup attiré l’attention ! Équipé d’un système de vision, il est capable de repérer l’orientation des tuiles pour les prendre en tracking sur convoyeur, et d’effectuer un contrôle qualité de la tuile (fissure…). Ce robot a permis d’attirer l’attention des visiteurs sur notre capacité à proposer des solutions robotisées, adaptées aux besoins propres à chaque client ».

Marcos Morte : « Le salon nous a permis de montrer au public la nouvelle identité visuelle de Morte, qui comprend un nouveau site internet, un nouveau catalogue, un nouveau stand et une nouvelle application iPad. Les commentaires et les réactions que nous avons reçues ont été très positifs. Le caractère moderne et les visuels de haute qualité de notre nouvelle image ont été appréciés ainsi que la présentation de toutes nos filières d’extrusion de pièces/éléments. Nous tenons également à souligner l’intérêt des visiteurs pour nos machines de nettoyage de filières (LVM-1250 and LVM-1800) ».

Dionisie Bulgac : « Nos solutions pour améliorer la durée de vie et la résistance à l’abrasion lors de la phase d’extrusion, et qui permettent par la même occasion d’économiser de l’énergie sont celles qui ont le plus été appréciées ».

Josep Pain : « Les visiteurs de cette édition ont montré une très grande sensibilité pour l’efficience énergétique. C’est pourquoi notre nouvelle conception de murs de four qui consiste à un système de ventilation interne qui permet de récupérer les calories transmises à travers les murs et les reconduire vers le circuit de brûleurs a eu un grand succès.
Un autre produit a également été très bien accueilli, le séchoir hyperventilé qui, au moyen d’un système de brassage spécial, permet de réduire le cycle de séchage et par conséquent le coût d’investissement ».

José Daems : « Notre ligne robotisée de coulage sous pression. Nos solutions d’émaillage par pulvérisation. L’intégration de robot en substitution de la main-d’œuvre ».

Giovanni Barucco : « Lors de cette édition nous avons présenté la presse Crono 334, et la Tecno 850. Ces deux machines sont les vaisseaux amiraux de notre production. La Crono 334 est une presse à quatre moules pour la production de tuiles en argile, elle a éveillé beaucoup de curiosité tant par son aspect imposant que pour les références dont elle peut se vanter. De la même manière, la Tecno 850 a été accueillie favorablement, de fait, une machine a été achetée pendant la foire et deux autres sont actuellement en phase de négociation. Cette mouleuse de diamètre 850 mm est la plus grande en production avec d’excellents résultats dans différentes applications ».

Thierry Allanic : « La tendance de l’industrie 4.0 – l’un des sujets clé de l’édition 2015 de Ceramitec a trouvé son écho avec les concepts de Briqueterie 4.0 et de tuilerie Platinium développés par Cleia : des unités de hautes technologies offrant une rentabilité optimale.
Également les grands projets que nous construisons actuellement en Tunisie, Algérie, Kurdistan et Biélorussie ont fortement intéressé nos clients. Enfin le succès de notre séchoir Zéphyr pour des briqueteries évolutives et des productions de qualité a participé à l’accueil très favorable que nous avons reçu de la part des très nombreux visiteurs ».

Quelles sont les grandes et nouvelles tendances qui ont, selon vous, émergé sur ce salon ?

Thierry Allanic : Les projets du type “Industrie du futur” auront un rôle central dans l’évolution du marché de la céramique, avec pour objectif d’amener les entreprises à franchir un pas vers la modernisation de l’outil industriel, en replaçant l’humain au cœur des usines et par la transformation du modèle économique avec l’intégration du numérique.
C’est sur cette tendance que Cleia développe ses projets d’usines virtuelles en 3D, avec des unités de production intelligentes, connectées via le logiciel de supervision OpenCer dont nous avons présenté la dernière évolution sur Ceramitec ».

Giovanni Barucco : « Le marché des briques et tuiles est extrêmement complexe. Typologies, tendances, caractéristiques du produit varient beaucoup d’un pays à l’autre. On ne peut pas parler d’une tendance en particulier, mais de signaux d’évolution. Le plus significatif est la recherche de qualité dans le domaine des tuiles. Nous avons noté, que de nombreux producteurs, dans différents pays, envisagent l’utilisation de moules en plâtre pour s’aligner sur la tendance des pays du centre-nord de l’Europe, où la qualité élevée de finition est une tradition. De même pour la brique, nous avons remarqué l’attention, toujours plus importante, portée aux caractéristiques de résistance thermique et de rapidité de mise en œuvre. C’est pour ces raisons que les nouveautés exposées par notre unité de production pour moules et filières, ayant comme objectif l’amélioration de la qualité et la réduction des coûts de production, ont suscité beaucoup d’intérêt ».

José Daems : « L’intégration de robot en remplacement de la main-d’œuvre. L’intégration d’équipements périphériques ou de solutions techniques permettant des changements de production plus rapides pour une plus grande flexibilité des lignes de production ».

Josep Pain : « Tous les produits et solutions liés à la conservation de l’environnement, tels que les systèmes visant à la réutilisation des ressources, utilisation de biomasse, amélioration de l’efficacité énergétique et rationalisation des ressources ».

Dionisie Bulgac : « Avec une industrie de la terre cuite qui est toujours en crise, les fabricants essaient sans cesse de trouver de nouvelles solutions pour leurs clients afin qu’ils puissent optimiser leur production. Je trouve que l’accent a été mis sur l’efficacité énergétique et la réduction des consommations ».

Marcos Morte : « Nous observons depuis un moment, une croissance importante dans la fabrication de briques isolantes. Ces produits céramiques permettent une réduction considérable de transfert de chaleur à partir de l’environnement extérieur à l’intérieur du bâtiment, avec une économie conséquente des coûts énergétiques en réduisant le chauffage et le refroidissement artificiel des foyers et des entreprises ».

Camille Maudet : « Nous avons ressenti une forte demande liée à la robotique. En particulier de la part des pays émergents, qui n’ont pas l’habitude d’utiliser ce genre de technologie et qui commencent à s’y intéresser de très près. La tendance est à “l’usine du futur” ou “l’usine 4.0”… ».

Joan Noguera : « J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’incertitude sur l’avenir proche mais j’ai tout de même remarqué un grand intérêt pour les produits permettant de réduire la consommation d’énergie ».

Ouvrier Neyret : « Eirich a noté une tendance forte du marché, de plus en plus de partenaires recherchent à mettre en forme des poudres, pâtes et granules pour s’adapter aux nouvelles méthodes de mise en place de la céramique (protoypes, impression 3D…) ».

Paolo Pedrielli : « En ce qui concerne le secteur de la terre cuite, nous avons remarqué que l’Iran est un marché de référence à court terme. Un embargo prolongé ces dernières années a créé un vide technologique et une capacité de production limitée. Nous sommes déjà en train d’assister à une augmentation continue des demandes de la part d’une clientèle qui est de plus en plus désireuse de renouveler son industrie, son image et son propre pays. De plus, il ne faut pas oublier la demande constante de nouvelles technologies venant des marchés d’Asie du Sud qui, même si plus modérée par rapport à l’Afrique du Nord, représente un futur qui n’est plus si loin pour notre entreprise et pour notre secteur, avec l’Inde, la Malaisie et le Vietnam en tête du classement. Une attention particulière devra même être accordée à la Chine post-crise économique ».

Jaume Solano : « La capacité de production et la réduction de la consommation énergétique des produits céramiques ».

Éric Solano : « Pour le salon, je ne sais pas mais en ce qui nous concerne nous avons eu beaucoup de demande de pâte pour la porcelaine ».

Stephan Schmidt : « Les solutions de matières premières sur-mesure ainsi que les processus de production qui permettent des économies d’énergie ».

Selon vous, quels seront les produits et solutions de demain dans votre domaine d’activité ?

Stephan Schmidt : « Pour les céramiques traditionnelles, nous constatons une tendance pour les carreaux céramique grands formats. Pour la production de produits sanitaires, la tendance est au coulage sous pression totalement automatisé ».

Éric Solano : « Les pâtes pour la céramique technique ».

Jaume Solano : « Les nouveaux programmes informatiques permettant l’économie d’énergie et l’offre de produits en céramique design adapté en fonction de chaque pays ».

Paolo Pedrielli : « Dans un contexte de plus en plus difficile en termes de gestion des ressources énergétiques, on pense que l’innovation sur les blocs muraux à haut rendement énergétique peuvent représenter une vraie nouveauté de produit. Par ailleurs, Tecnofiliere développe depuis des années, en collaboration avec sa clientèle, des nouvelles formes de blocs qui peuvent garantir un haut standard d’isolation thermique et acoustique ».

Ouvrier Neyret : « Ces nouvelles méthodes demandent des technologies capables de s’adapter à des matériaux de plus en plus techniques (poudres micronisées voire nanoscopiques, avec des grandes variabilités de dureté et de densité. Les industriels cherchent à réduire leurs coûts énergétiques dans un marché international compétitif. Eirich dispose de toutes les technologies pouvant répondre à ces problématiques ».

Joan Noguera : « Les pièces allégées et les nettoyeurs à haute efficacité ainsi que les supports réfractaires pour des cassettes en H et des cassettes en U ».

Camille Maudet : « Nous croyons fortement en la pertinence de la robotique dans le secteur de la terre cuite. En plus de leur précision et de leur fiabilité, les robots rendent possible une véritable flexibilité de production, à des cadences élevées. Et ils apportent des réponses aux problèmes de troubles musculo-squelettiques posés par certains postes manuels non-ergonomiques (gestes répétitifs, charges lourdes…). Nos clients commencent à nous réclamer des solutions de “robots collaboratifs”, un concept en plein développement, permettant à un opérateur de travailler à côté d’un robot en toute sécurité, tandis que le robot l’assiste dans les tâches pénibles ».

Marcos Morte : « Il est clair que pour notre secteur, l’efficacité énergétique et l’optimisation des cycles de production prennent de plus en plus d’ampleur, y compris l’utilisation efficace des matières premières. L’accent est donc mis sur le développement de ce type de produits visant à atteindre l’objectif fixé ».

Dionisie Bulgac : « La surcapacité et la concurrence accrue conduira à rendre les produits plus diversifiés et personnalisés. Les incitations publiques aideront à ce que l’on utilise des solutions plus respectueuses de l’environnement ».

Josep Pain : « Tous ceux associés et consacrés à une réduction drastique de l’énergie nécessaire pour produire une tonne d’argile. C’est dans ce sens-là, que la priorité sera donnée dans les années à venir aux fours et séchoirs efficients, l’utilisation de biomasse et même les produits seront conçus pour apporter une valeur ajoutée en termes d’isolement des bâtiments ».

José Daems : « Les innovations permettant de diminuer le nombre d’opérations des procédés de fabrication pour raccourcir les délais, les stocks et gagner en flexibilité ».

Giovanni Barucco : « J’ai déjà répondu en partie, et je poserais la question de manière différente : quels seront les producteurs capables de produire les solutions dont le marché a besoin ? Ce seront ceux qui peuvent compter sur une expérience suffisamment vaste pour répondre positivement aux diverses exigences. Mise à part des situations rares, la tendance relevée auprès de nos clients, est la diversification des fournisseurs sur la base de leurs compétences, au lieu de rechercher un seul interlocuteur. Au regard de nos très nombreuses années d’expérience et de notre vaste catalogue de machines continuellement en évolution, c’est un facteur positif pour Bongioanni, qui est capable de satisfaire n’importe quelle demande ».

Thierry Allanic : « Nos innovations et nos développements portés par notre laboratoire 4C – qui continue de se moderniser – apportent des réponses concrètes pour réduire les consommations énergiques, tel que notre brevet de four Deforcet. Notre démarche pour proposer des produits de construction en terre cuite innovants pour des habitations de meilleure qualité, tout en préservant mieux notre environnement constitue également notre vision d’avenir pour l’industrie des matériaux de construction en terre cuite ».

Participerez-vous à la prochaine édition en 2018, et pourquoi ? D’ici-là participerez-vous à Tecnargilla 2016 à Rimini et pourquoi ?

Thierry Allanic : « Cleia participera à ces deux prochains événements. Pour Ceramitec 2018 – qui constitue la plus grande exposition internationale de notre profession – nous continuerons à présenter nos derniers développements dans le but de rester un leader d’innovation sur les marchés que nous couvrons. Nous donnons également rendez-vous à Tecnargilla 2016 sur ce salon très diversifié qui nous permet de rencontrer de nouveaux clients et investisseurs venus des quatre coins du monde ».

Giovanni Barucco : « Nous participerons sans doute à la prochaine édition, parce que nous considérons que Ceramitec est un événement unique, avec une indéniable variété de visiteurs, même s’il peut toujours s’améliorer, ce que nous espérons. Nous ne participons pas à Tecnargilla depuis plusieurs années et, pour le moment, nous ne voyons pas de raison pour nous faire envisager un retour ».

José Daems : « Oui. Ceramitec correspond tout à fait à notre cible de clientèle. Ce salon nous permet d’avoir une vision sur les attentes futures de nos clients ainsi que leurs projets d’investissements sur l’année ou les deux années suivantes. Oui. Participation à Tecnargilla, bien que beaucoup plus ciblée sur le carrelage. Il y a néanmoins beaucoup de groupes étrangers qui produisent en même temps du carrelage, du sanitaire ou articles pour les arts de la table en céramique. Ces deux dernières catégories sont notre cœur de métier ».

Josep Pain : « Bien sûr et avec plaisir, parce qu’il s’agit sans doute du salon le plus réputé dans son domaine. À Tecnargilla 2016 à Rimini aussi, parce que c’est également un des salons au niveau mondial qui a le plus d’importance dans notre secteur ».

Dionisie Bulgac : « Nous participerons à Tecnargilla en 2016 et à Ceramitec en 2018. Ce sont les salons les plus importants pour notre industrie. Nous investissons davantage dans la recherche et le développement et nous serons bientôt prêts avec une série de produits innovants. À l’occasion de ces salons, nous espérons surprendre agréablement nos clients avec de nouvelles solutions et de produits de haute qualité. Nos techniciens travaillent déjà sur ces innovations et il sera possible de les découvrir sur notre stand lors de sa visite ».

Marcos Morte : « Nous prévoyons d’être présent à la prochaine édition de Ceramitec en 2018, car nous croyons vraiment que c’est le salon de référence du secteur. C’est celui qui attire le plus grand nombre de visiteurs du monde entier, et représente donc pour nos produits et services, la meilleure vitrine. Nous serons également présents sur le salon Tecnargilla en septembre prochain. Pour nous, participer à des salons est une action clé nous permettant une présence à l’international. Nous entrons ainsi en contact avec les fabricants de produits céramiques du monde entier, et continuons à étendre nos expériences et connaissances avec les problématiques posées par les fabricants ».

Camille Maudet : « Suite au succès de notre première participation à Ceramitec, nous prendrons part à la prochaine édition en 2018. Selon nous, Ceramitec est le salon principal européen sur ce secteur d’activité, c’est pourquoi nous ne participerons pas à Tecnargilla. En revanche, nous serons présents sur Batimatec 2016 à Alger, pour être au plus près de nos clients sur le marché algérien ».
Joan Noguera : « Oui, parce que c’est le salon nº 1 mondial dans le secteur de la brique et de la tuile. Pour Tecnargilla 2016 à Rimini, en principe non, car participer à un salon six mois après Ceramitec, nous oblige à choisir l’un ou l’autre ».

Ouvrier Neyret : « Ceramitec 2018, oui car c’est un salon incontournable comme Tecnargilla 2016 ».

Paolo Pedrielli : « Nous avons l’intention de participer à tous les salons de niveau international qui justifient un rendement économique et d’image et qui consolident notre position de leader sur les marchés globaux ».

Jaume Solano : « Nous pensons participer à la prochaine édition en 2018 car pour nous c’est le salon de référence du secteur. Concernant Tecnargilla 2016, nous n’avons pas encore pris de décision ».

Éric Solano : « Oui car nous avons l’intention de nous développer sur l’Europe du nord et de l’est, et nous participerons également à Tecnargilla en 2016 pour consolider notre développement sur les pays du sud et du Moyen-Orient ».

Stephan Schmidt : « Depuis la création de Ceramitec, nous avons toujours été exposants à ce salon et nous serons encore présents les prochaines années. Pour nous et nos clients, ce salon est la plateforme idéale pour échanger, discuter des tendances et des nouveaux produits. En tant que société axée sur l’exportation, nous bénéficions de son visitorat international, et durant une semaine nous pouvons rencontrer des clients du monde entier. Nous allons également participer à Tecnargilla, parce que l’industrie italienne du carrelage constitue un marché important pour nous et que nous sommes le leader européen des argiles pour la production de carreaux céramiques ».

Propos recueillis par Pamela Venkatachellan

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